Une politique emblématique pour le bassin de la Loire
Plusieurs espèces migratrices réalisent une partie de leur cycle de vie sur le bassin de la Loire. Les exigences des poissons migrateurs amphihalins en termes de qualité de l’eau, d’habitats et de continuité migratoire sont telles que la restauration de leurs populations est un puissant intégrateur des politiques conduites en faveur des milieux aquatiques à l’échelle du bassin.
Des politiques convergentes
Le document de référence en matière de gestion des migrateurs par bassin est le Plan de gestion des poissons migrateurs (Plagepomi).
Il est élaboré en concertation avec les principaux usagers de l’eau. Le Plagepomi émet des orientations et des recommandations pour permettre une gestion des milieux et des activités humaines compatible avec la sauvegarde des espèces de grands migrateurs. Le Plan Loire participe à la traduction opérationnelle des dispositions du Plagepomi.
La mise en œuvre des mesures relatives aux poissons migrateurs profite, non seulement aux espèces, mais également à la restauration des milieux aquatiques fonctionnels.
Un enjeu essentiel pour le bassin Loire-Bretagne
L’objectif de long terme pour la grande alose, l’anguille européenne, le saumon atlantique et la lamproie marine est « la préservation et la reconquête de la viabilité pérenne des populations sauvages dans les bassins de la Loire, de la Sèvre niortaise et des côtiers vendéens ».
Les actions en faveur des poissons migrateurs amphihalins concourent à l'atteinte des objectifs de la politique de préservation et de restauration de milieux aquatiques issus de la Directive cadre européenne (DCE). Ainsi, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) 2016-2021, pour le bassin Loire-Bretagne, indique « qu’il faut reconstituer les effectifs de poissons migrateurs à travers la restauration de la continuité écologique et de la qualité des cours d’eau, voire empêcher la disparition totale de certains des grands migrateurs »