Infrastructures naturelles
Les infrastructures naturelles désignent le lit des cours d’eau, siège des écoulements, et les espaces inondables, ou champs d’expansion des crues, qui jouent un rôle dans l’écrêtement de ces dernières.
Le principal objectif du plan Loire est l'amélioration de la capacité d’écoulement de la Loire, puis de ses affluents, pour permettre de réduire l’aléa inondation. L’espace de mobilité est l’espace du lit majeur à l’intérieur duquel le chenal d’écoulement du cours d’eau se déplace.
La gestion multifonctionnelle de ces espaces doit concilier des objectifs de réduction des risques d’inondation, mais aussi de préservation de la ressource en eau, des écosystèmes naturels et des paysages.
Le bassin de la Loire distingue 1 878 km de cours d’eau classés en domaine public fluvial (DPF) et environ 530 km de digues sous maîtrise d’ouvrage de l’État.
Les missions d’entretien et de restauration du lit et des digues du DPF sont assurées actuellement par les Directions départementales des territoires (DDT) gestionnaires de digues. Pour les DDT gérant un linéaire de digues faible, la gestion est assurée par des prestataires externes et une équipe d'ingénierie de dimension modeste.
La création de la compétence "Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations", dite compétence GEMAPI, s’accompagne de la mise à disposition des digues aux EPCI. Ces missions jusqu’à présent assurées par l’État sur les digues domaniales seront exercées à partir de 2024 directement par les EPCI à fiscalité propre ou leur groupement. Jusqu’à cette échéance, l’État continue à intervenir à ses frais pour le compte des collectivités avec lesquelles il conventionne.