Traitement des effluents industriels : unité de dépollution

Le site Sanofi Chimie de Vertolaye, dans le Puy-de-Dôme, a amélioré son unité de dépollution pour augmenter l'efficacité de traitement de ses rejets industriels. La pollution est mieux suivie et donc mieux gérée.

Eau et industrie - Sanofi site de Vertolaye

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Le site Sanofi Chimie de Vertolaye est situé dans le Puy-de-Dôme, en Auvergne, au coeur du parc naturel régional du Livradois Forez. Face au constat de perturbateurs endocriniens présents dans la rivière proche du site, Sanofi a dû réagir. Objectif : améliorer l’efficacité du traitement de ses rejets industriels. Un comité de suivi est constitué sous l’égide du sous-préfet. Les services de l’Etat apportent leur aide technique. Le traitement des effluents se fait sur différents étages de l’unité de dépollution. Un étage de traitement au charbon actif absorbe les résidus de molécules qui pourraient avoir un impact sur le milieu naturel. Christophe Millieras, responsable environnement du site constate : « aujourd’hui on a un suivi plus précis de ce qui sort de chez nous et de ce qui se passe en amont et en aval de la rivière». Un enjeu environnemental fort selon Bruno Texier de l'agence de l'eau qui ajoute : "il y avait un objectif de suivre cette pollution, de mieux la caractériser pour mieux la gérer. Ce projet s’accompagne de la mobilisation de moyens d’autosurveillance particulièrement performants et innovants ».

septembre 2016

© Agence de l'eau Loire-Bretagne

 

Christophe Millieras – Responsable environnement du site Sanofi Vertolaye : « Le site Sanofi Chimie de Vertolaye se situe dans le Puy-de-Dôme, en Auvergne, à l’est du département. Il est au cœur du parc naturel régional du Livradois Forez. Nous sommes 800 personnes sur le site. Nous traitons les effluents liquides industriels issus du site de production qui est situé juste en amont de cette entité dépollution. La mise en avant de perturbations endocriniennes, nous a poussés à aller plus loin dans l’efficacité du traitement de nos rejets industriels. On a traité ce que l’on appelle la problématique micropolluante. Tout le monde s’est mis autour de la table pour travailler sur la résolution de ce problème. »

 

Bruno Texier – Agence de l’eau Loire-Bretagne : « C’était quelque part un enjeu environnemental fort. Il s’agit aussi de faire vivre un partenariat avec un acteur économique majeur de la santé humaine et du bassin. »

 

Christophe Millieras – Responsable environnement du site Sanofi Vertolaye : « Les effluents sont traités sur différents étages de notre unité de dépollution. Dernièrement, nous avons rajouté un étage de traitement au charbon actif qui est en lit fluidisé. Les résidus de molécules qui pourraient avoir un impact sur le milieu naturel sont absorbés sur ce lit de charbon fluidisé. »

 

Christophe Millieras – Responsable environnement du site Sanofi Vertolaye : « L’échantillon que vous voyez est celui de la sortie finale de l’unité de dépollution. Ce que l’on illustre par cet échantillon, c’est l’absence quasi-totale de matière en suspension et aussi l’aspect cristallin. »   

 

Christophe Millieras – Responsable environnement du site Sanofi Vertolaye : « Ce sont des techniques très différentes de celles du fonctionnement d’une station classique avec de la physico-chimie, de la biologie… donc il y a une approche technique qu’il a fallu accompagner. Il y a eu sous l’égide du sous-préfet, la création d’un comité de suivi. On nous a demandé d’une part de suivre des principes actifs particuliers qui sortaient de notre site et d’autre part de rechercher une activité potentielle liée au rejet du site. »

 

Anne-Claire Lafarge – Technicienne : «  Je viens de prendre un prélèvement dans un lit de charbon actif afin d’évaluer la qualité de la décantation. »      

 

Christophe Millieras – Responsable environnement du site Sanofi Vertolaye : « On a beaucoup était dans le flou. On a était aidé par les services de l’Etat. Depuis, on a un suivi plus précis d’une part de ce qui sort de chez nous et aussi de ce qui se passe dans la rivière aussi bien en amont qu’en aval ».          

 

Bruno Texier – Agence de l’eau Loire-Bretagne : « On a très vite révélé l’intérêt de poursuivre 2 objectifs. Un objectif bien sûr de réponse à une demande pressante de traiter ce sujet de pollution mais également de suivre cette pollution pour mieux la caractériser et pour mieux la gérer. Ce projet s’accompagne de la mobilisation de moyens d’autosurveillance particulièrement performants et innovants. »

   

Christophe Millieras – Responsable environnement du site Sanofi Vertolaye : « La prise en compte de cette problématique n’est pas très ancienne. C’est un message fort de la part de l’agence pour l’efficacité des traitements de demain. »    

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