Réduire les sources de pollution

Réduire les pollutions agricoles, diminuer les usages non agricoles de pesticides, agir à la source dans les entreprises, détecter et réduire les rejets de substances dangereuses, sont les quatre lignes d’action de l'agence de l'eau Loire-Bretagne pour réduire les sources de pollution. En 2018, elle a attribué plus de 45 millions d'euros d'aides dans cet objectif.

Montant des aides attribuées en 2018 pour réduire les sources de pollutions

Graphe présentant le montant des aides attribuées en 2018 par l'agence de l'eau Loire-Bretagne pour réduire les sources de pollution
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avril 2019

© Agence de l'eau Loire-Bretagne

L'agence de l'eau Loire-Bretagne a attibué, en 2018, 45,47 millions d'euros (M€) d'aides pour réduire les sources de pollutions. Elles se répartissent en :

  • 39,8 M€ pour la maîtrise des pollutions agricole,
  • 3,12 M€ pour la collecte et l'élimination des substances dangereuses,
  • 1,15 M€ pour les technologies propres et les pollutions accidentelles,
  • 1,4 M€ pour réduire l'usage non agricole des pesticides.

Maîtriser les pollutions agricoles

L’agence de l'eau Loire-Bretagne accompagne les agriculteurs et les filières de valorisation des productions favorables pour l'eau. Elle finance des diagnostics d’exploitations et de territoire. Elle soutient l’engagement des agriculteurs dans les investissements et mesures agro-environnementales pour l’eau.

Photo d'illustration
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© Thomas Viloingt - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Repères 2018 - Maîtriser les pollutions agricoles - 39,8 M€ d'aides

  • 5,8 millions d'euros pour l'animation collective agricole et aux actions de communication,
  • 2,1 millions d'euros pour les diagnostics d'exploitation,
  • 1,5 million d'euros  pour l'accompagnement individuel des exploitants agricoles,
  • 7 contrats territoriaux avec un volet "pollutions diffuses agricoles signés" et au total 204 fin 2018.

Une dynamique de conversion à l'agriculture biologique

Au cours de son 10e programme d’intervention, l’agence de l’eau Loire-Bretagne a accompagné la conversion à l’agriculture biologique dans le cadre des contrats territoriaux.

Adeline Vernier

Photo d'Adeline Vernier

© E. Bouju

"Depuis 2015, près de 37 millions d’euros d'aides ont été attribués en faveur de la conversion et au maintien de l’agriculture biologique. Cela dépasse de beaucoup les prévisions initiales de 12 millions d’euros et traduit  l'existence de fortes dynamiques territoriales en matière de conversion à l’agriculture biologique."

Adeline Vernier, chargée d’études, service agriculture et milieux aquatiques à la direction des politiques d’intervention

A partir de 2019 et dans le cadre du 11e programme d’intervention, l'agence de l'eau dispose d'une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros par an suite au relèvement de la redevance pour pollutions diffuses. Elle lui permettra de conforter et d’amplifier son accompagnement en matière de conversion à l’agriculture biologique. Les aides seront ouvertes à l’ensemble du bassin Loire-Bretagne, mais fléchées prioritairement dans les contrats territoriaux.

Se mobiliser pour le «zéro phyto»

Image illustrative

Collectivités, associations se mobilisent pour réduire l'usage des pesticides en milieu urbain en passant par de l'animation et de la communication vers les habitants (chartes jardineries, communication, animation éducative...). L'agence de l'eau Loire-Bretagne les a accompagnées financièrement tout au long de son 10e programme. Elle arrête son appui au 11e programme car la loi (n° 2014-110 du 6 février 2014) a interdit progressivement l'usage des phytosanitaires par les collectivités et par les particuliers (usages non professionnel).

Repères 2018 - Réduire l'utilisation des pesticides non agricoles - 1,4 M€ d'aides

Se sont engagées vers le "Zéro phyto" :

  • 38 communes ou groupements de communes,
  • 51 syndicats porteurs de démarches territoriales,
  • 12 associations,
  • 9 Fredon,
  • 4 CPIE...

Agir à la source dans les entreprises

L'agence de l'eau Loire-Bretagne agit en faveur des technologies propres. Elle contribue à améliorer les processus industriels afin de réduire à la source les quantités de polluants émises.

Repères 2018 - Technologies propres - 1,15 M€ d'aides

  • 10 dossiers pour des technologies propres, dont la moitié sur la réduction des rejets de substances dangereuses dans l'eau, soit un montant d'aides d'1 million d'euros,
  • 3 études préalables aidées,
  • un nombre de dossiers encore faible au regard des objectifs de réduction des émissions de micropolluants du bassin Loire-Bretagne.

Connaître et collecter les déchets dangereux

Les aides financières de l'agence de l'eau Loire-Bretagne ont permis de :

  • réaliser des campagnes de mesures de recherche de substances dangereuses dans l'eau. Ces recherches se font sur les effluents avant et après traitement par la station d'épuration de plus de 10 000 équivalents-habitants et sur les boues issues de la station ;
  • collecter et traiter les déchets dangereux pour l'eau des artisans et petites entreprises (moins de 50 salariés).

Repères 2018 - Collecter les déchets dangereux - 3,12 M€ d'aides

  • 11 586 tonnes de déchets des artisans et petites entreprises de moins de 50 salariés, collectés par 68 organismes "collecteurs" puis éliminés 
  • 8 851 producteurs de déchets - artisans et petites entreprises de moins de 50 salariés - bénéficient d'une aide de l'agence de l'eau, soit un montant total de 3,1 millions d'euros
  • Plus de 83% des déchets dangereux pour l'eau aidés sont produits par deux secteurs d'activité  "le commerce et la réparation d'automobiles et de motocycles" et "l'industrie manufacturière"

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